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Patrimoine de Tavers dans le Val de Loire

De nombreux lieux à visiter sur la commune de Tavers

Les Fontenils

Le village est traversé par "le Lien", paisible rivière qui prend sa source près du hameau de Feularde. Elle reçoit plusieurs sources, alimentées par la nappe de Beauce, avant de rejoindre la Loire à Avaray(41). Celle des "Fontenils" est la plus belle : le jaillissement de l'eau provoque des bouillonnements appelés sables mouvants. Le fond argileux, la limpidité de l'eau et une très faible minéralisation, confèrent à l'eau un aspect bleu translucide. C'est pourquoi, les "Fontenils" sont parfois appelées à tort les "Eaux bleues". Il s'agit pourtant du nom du moulin voisin et de son bassin "de la bouture" ou des "Eaux bleues".

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Le dolmen de Feularde

Vestige du néolithique, ce dolmen est aussi appelé "la Pierre Tournante". Sa table d'environ 4m de long et d'une épaisseur de 50cm est portée par plusieurs pierres. Sa légende raconte qu'une fois par siècle, le soir de Noël, pendant que sonnent les douze coups de minuit, le dolmen se met à tourner et la pierre s'entrouve. Elle dévoile alors un magnifique trésor que l'on peut saisir à l'aide d'une poële à long manche. 

Idées de randonnées

L'église Saint-Jean-Baptiste

La première mention de Tavers est une bulle du 10 mars 1139 par laquelle le pape Innocent II confère une série de bénéfices à Joscelin, abbé de Notre-Dame de Beaugency. On y trouve donc l'église Saint-Jean de Tavers et la chapelle saint-Martin qui est dans le cimetière de cette église.

La première église est fondée au XIe siècle, à côté de la chapelle Saint-Martin qui existait déjà, sur le site d'une ancienne nécropole mérovingienne. Avant 1839; cette église était constituée d'une nef flanquée de deux bas-côtés, et surmontée d'un petit lanternon sur le faîte du toit. En 1839, un clocher carré surmonté d'une flèche à quatre pans est accolé sur le côté droit.

En 1567, l'église est pillée et détruite par les Huguenots. L'édifice fut restauré en 1617 par les hommes de l'art : Charles Brisson, Henri Verger et Jacques Rousselet de Beaugency. Il semble d'après les descriptions de l'instituteur Adam et des plans et dessins du XIXe siècle que l'église primitive remontait pour ses parties les plus anciennes à l'époque romane (abside couverte d'une voûte en cul de four et porte d'entrée à l'ouest). Cette porte était apparemment très proche de celle de la chapelle Saint-Martin longeant le cimetière qui fut transférée aux Etats-Unis vers 1920. Le culte fut définitivement rétabli en 1617. Sur le mur extérieur de l'abside romane se déroulait, semble-t-il, la litre funéraire du maréchal de VILLARS.

En 1861, l'église, devenue insuffisante, est démolie, sauf les murs orientaux des bas-côtés. Lors des travaux des fondations, en 1863, des sarcophages, bouleversés par l'établissement de l'église du XIe, sont découverts. L'abbé COSSON les décrit en ces quelques mots : " Ces tombes de diverses grandeurs ont toutes cette forme bien connue des tombes gallo-romaines, beaucoup plus larges à la tête qu'aux pieds. Mais une particularité qui attire l'attention, c'est que ces tombes, semblables par la forme, sont faites de pierres d'une nature bien diffèrente, qui n'ont pas été extraites des mêmes carrières et qui ne proviennent pas des mêmes pays. Les unes sont en pierre de Malveau, connue pour son grain très fin, sa couleur un peu jaune et la facilité de sa taille. D'autres sont taillées dans une matière silicieuse ou de sable gris qu'on croirait passé au tamis et ressemblant à cette pierre grossière et friable qu'on appelle tuf. Des éléments tous particuliers constituent la troisième espèce [...] mortier de chaux très blanc [...avec] quelques pierres très blanches également, très dures et amalgamées par la nature". Une agrafe de ceinturon ornée de dessins est également retrouvée à cette époque, et conservée par l'abbé; mais elle ne nous est pas parvenue.

L'église neuve est érigé dans le style néo-gothique de l'époque. Elle a une nef flanquée de bas-côtés et un chevet à pans. La nef est précédée d'un clocher-porche à flèche. Au chevet, du côté sud, est adossée une curieuse sacristie, avec grenier accessible par escalier extérieur, côté cimetière. Le mobilier a été rénové à la fin du XIXe siècle. Les vityraux, représentant Saint-Vincent, Saint-Antoine et Saint-Paul, Saint-Sébastien et l'Annonciation, l'Immaculée Conception, la Crucifixion, Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste, ainsi qu'un ensemble de verrières géométriques (grisailles), sont réalisées entre 1877 et 1881. Deux autres sont ajoutées en 1935 par le maître verrier L. GOUFFAULT, l'une à la mémoire des morts de la Grande Guerre, l'autre pour la trabnslation des reliques de Notre-Dame des Aydes de Beaugency à Tavers.
Une cloche date de 1737 et porte l'inscription suivante : "J'ai été bénite par Mesire Jacques AIGNAN, chanoine régulier, prieur de Tavers, et suis nommée Charlotte Marie Magdeleine, par Maître Charles PAUGER, controleur général des Finances de la généralité d'Orléans et par Demoiselle Marie Magdeleine Charles, fille de Jacques Charles, procureur en l'élection de Beaugency, ancien Maire de Tavers." L'autre cloche date de 1890 et a été fondue par la maison Bollée, en Orléans.

La Chapelle de Ver

La chapelle Saint-Antoine a été édifiée à l'extrême fin du XVe ou au tout début du XVIe siècle. Elle est située en face du manoir de Ver, implanté de l'autre côté de la route, qui fut construit à l'extrême fin du XVe siècle. Elle fut surélevée après 1890 - un dessin de l'instituteur Abel Adam la montre, en effet, à cette date, sans cette modification - à partir du niveau de sa corniche primitive conservée sous forme de bandeau. A l'intérieur de la chapelle se trouve, sur l'autel remplacé en 1889 par monsieur d'Avaray, son propriétaire, une pierre d'autel datée 1682 et précédé de "Coislin", nom de l'évêque d'Orléans, Pierre du Cambout de Coislin. L'autel de Saint-Vincent, situé dans le bas-côté nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Tavers, conserve une pierre d'autel avec la même inscription.

On y venait en pélerinage pour guérir des maux d'yeux, des écrouelles, pour retrouver des objets perdus et surtout guérir les femmes stériles, afin, comme l'écrivait l'instituteur Abel Adam : " d'obtenir la faveur faite à Sara dans sa vieillesse". De l'autre côté de la route existe une source dite de Saint-Antoine à propos de laquelle Adam écrivait : "En contrebas de la chapelle, à 20 mètres du chemin de Lestiou et au bas de la grange de la ferme [du manoir de Ver], se remarque la fontaine miraculeuse de Saint-Antoine dont l'eau est fraîche et limpide et excellente, mais elles est souvent à sec depuis que le bois de Ver est arraché. En 1899, le propriétaire, Mr d'Avaray, l'a fait entourer d'un grillage".

Source partielle : Recherches à propos de quelques découvertes dans la Commune de TAVERS par J. DEBAL, P. BOURDET, A. FERDIERE et l'Abbé A. NOUËL (1970), extrait du bulletin de la Société Archéologique et Historique de l'Orléanais, t. V, n°39 (année 1968).

Pelouse de Vau

À proximité de Tavers, sur le Chemin de Feularde, s’étend le site naturel de la Pelouse de Vau, plus connu localement sous le nom de Vallée aux Buis. Sur ce petit coteau calcaire de 4 hectares, bordé par la rivière Lien, prospèrent de nombreuses espèces végétales remarquables. Les conditions climatiques et géologiques permettent effectivement la floraison de plantes typiques des dalles calcaires du sud de la France, comme l’Hélianthème à feuille de Saule ou le Buplèvre du Mont Baldo, offrant un paysage original et unique au début du printemps.

L'enjeu est ici de limiter l'embroussaillement de la pelouse et de réouvrir la zone humide au bord du Lien. Pour ce faire, le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire, propriétaire et gestionnaire de ce site unique en Petite Beauce, travaille notamment avec la MFR de Chaingy et ses étudiants et a pour objectif de réinstaurer du pâturage sur ce site.

Également haut lieu historique taversois, la Pelouse de Vau abrite un monument commémoratif de la guerre franco-prusienne de 1870. Sur ce coteau, s’est tenue l’une des plus grandes batailles de cette funeste guerre.

En savoir plus

Chaque année, le Conservatoire propose des visites de découverte de ces richesses naturelles.
Renseignements sur le site internet du Conservatoire : www.cen-centrevaldeloire.org

 

La Fontaine Saint-Antoine

La chapelle Saint-Antoine a été édifiée à l'extrême fin du 15e ou au tout début du 16e siècle en raison du type de moulures partiellement croisées de la porte d'entrée. Elle est située en face du manoir de Ver, implanté de l'autre côté de la route, qui fut construit à l'extrême fin du 15e siècle (voir IA45000114). Elle fut surélevée après 1890 - un dessin de l'instituteur Abel Adam la montre, en effet, à cette date, sans cette modification - à partir du niveau de sa corniche primitive conservée sous forme de bandeau. A l'intérieur de la chapelle se trouve, sur l'autel remplacé en 1889 par monsieur d'Avaray, son propriétaire, une pierre d'autel datée 1682 et précédé de "Coislin", nom de l'évêque d'Orléans, Pierre du Cambout de Coislin. L'autel de Saint-Vincent, situé dans le bas-côté nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Tavers, conserve une pierre d'autel avec la même inscription (voir IM45000909). On y venait en pélerinage pour guérir des maux d'yeux, des écrouelles, pour retrouver des objets perdus et surtout guérir les femmes stériles, afin, comme l'écrivait l'instituteur Abel Adam : " d'obtenir la faveur faite à Sara dans sa vieillesse". De l'autre côté de la route existe une source dite de Saint-Antoine à propos de laquelle Adam écrivait : "En contrebas de la chapelle, à 20 mètres du chemin de Lestiou et au bas de la grange de la ferme [du manoir de Ver], se remarque la fontaine miraculeuse de Saint-Antoine dont l'eau est fraîche et limpide et excellente, mais elles est souvent à sec depuis que le bois de Ver est arraché. En 1899, le propriétaire, Mr d'Avaray, l'a fait entourer d'un grillage".